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Patrimoine

Des dix fiefs médiévaux composant Châteaufort, ceux du Four à Ban, de Voisins -le-Cuit, du Haydieu, de La Perruche, de la Chapelle des Boisseaux (construite dés août 1349 par vœu de Philippe VI de Valois, le vaincu de Crécy) et la Ferme de la Grange ont disparu. Seuls quatre demeurent. La Geneste, rebâtie en 1614 avec des pierres du donjon de Marly mais dont l'imposant château a laissé place à une construction récente, Le Gavoy, rebâtie avec celles de La Motte, Marly avec celles de sa tour et Ors, le plus imposant, dont l'existence est attestée dés 1064. Ses 850 hectares de cultures, son moulin à eau et son vaste château construit en 1637 cessèrent de vivre seulement en 1951.
La tour reste le seul vestige avec les souterrains et les prisons, de l'istoire médiévale de la commune. Sa hauteur de 36 mètres et son diamètre 16 mètres en faisait un des éléments les plus remarquables du châteaufort de l'époque
Le Domaine d'Ors

Ce fut le plus imposant fief de Châteaufort, construit autour d'un modeste sanctuaire perdu à flanc de coteau (devenu la crypte de la chapelle). Ses 850 hectares se composaient d'un parc botanique autour du château sans caractère mais richement orné et meublé, de vastes communs et écuries, de maisons de garde-chasse et des bâtiments du moulin, dont la roue termina sa ronde au milieu du siècle dernier. Construit au cours du XIVème siècle, ce fief fut embelli au début du XIXème siècle, notamment par les crépis grisés des façades et le portail de la chapelle. Jusqu'à la fin du siècle, Ors brilla d'un éclat remarquable. Abandonné par son héritier en 1951, il sombra dans l'oubli jusqu'en 1984, date à laquelle furent créés les premiers spectacles historiques.Le domaine est alors racheté par la municipalité.On peut toujours admirer la chapelle, le moulin à eau  restauré par le Parc naturel régional, le bel ensemble des communs, le dôme abritant une rare glacière intacte, l'orangerie, les loges de gardes décorées de bas-reliefs de terre cuite (oeuvres d'Augustin Pajou, 1784), le pont-galerie, dont l'arche médiévale fut ornée d'arcades couvertes au début du XIXème siècle.L'emplacement du vaste château est aujourd'hui insoupçonnable. Il était avec le moulin la principale source d'emplois du village. Occupé jusqu'en 1945 par l'état-major allemand, qui faisait réparer ses  engins sous les bois du splendide parc, il fut rasé volontairement en 1951 et ses vestiges éparpillés dans  toutes les vieilles demeures du village. La légende raconte qu'ainsi le dernier baron d'Ors voulut clore sa lignée en empêchant toute intrusion et qu'il put financer cette démolition en vendant l'une des deux boules de platine des paratonnerres. Il va sans dire que le sous-sol d'Ors est bien truffé de galeries, dont certaines sont bien conservées.

Eglises et sites religieux

L’église Saint Christophe de Châteaufort date de 1848, style Napoléon III, autant dire sans style impressionnant. Elle fut reconstruite sur les ruines de l’ancienne église prieurale des bénédictins du XIIe siècle détruite à la révolution. On peut imaginer ce qu’elle devait être en contemplant la petite crypte du Prieuré contiguë, restaurée en 1982. L’église actuelle, joyeusement de blanc vêtue, a été décorée par les paroissiens et leur pasteur. On y remarque l’ancienne chaire provenant de Port Royal (1702) transformée en autel. La cloche et deux verrières datent de 1850. Sept vitraux sont de facture récente et le grand orgue a été installé en 1998.La chapelle du domaine d’Ors, désaffectée, était l’ancien oratoire du château. Celle-ci a été rénové récemment par la commune, notamment son portique issu de l’Abbaye de Gif
Le patrimoine vernaculaire  communal

Le lavoir situé près de la rivière Mérantaise fut pendant longtemps le lieu de rencontre des castelfortaine qui venaient y laver leur linge. réhabilité il y a quelques années par le SIAHVY ce lavoir est parmis les  élements remarquables du patrimoine vernaculaire de la commune l'un des mieux conservé.
le batiment qui abritait la mairie et l'école communale fut construit en 1886 et agrandi en 1900 il accueille toujours les enfants de l'école élémentaire

Un Peu d'Histoire
La Mairie, jusqu'en 1867, était située dans un immeuble de location, ainsi que l'unique salle de classe, où près de 80 enfants s'instruisirent dans 50 m². Les élus choisirent alors un emplacement « visible tant de Châteaufort que de la Trinité » pour bâtir ce qui est aujourd'hui l'école primaire. À cette époque, la Trinité était encore un village à part, avec son église, son cimetière, son spacieux presbytère et son école.
L'enseignement s'installa difficilement. C'est en 1630 que l'apprentissage de la lecture fut autorisé, dispensé par Antoine Vincent, prêtre curé de Châteaufort et par délégation. De tous temps, le village compta nombre d'illettrés, conséquence de l'immigration massive de bretons et de normands prêts à tout pour faire travailler leurs enfants au lieu de les instruire.
La première classe mixte en mairie fut scindée entre les deux sexes : 45 garçons s'entassaient dans un petit local tandis que la concurrence religieuse ne laissa que 12 filles à l'école laïque. Ce fut l'époque de la classe unique allant du préparatoire au certificat d'études primaires. Le préau, fermé en 1894, servit de cantine de novembre à janvier tant les trajets étaient pénibles. Les trois premières années, on servit plus de 4 000 repas, financés par la Caisse des Écoles qui, à partir de 1895, délivra gratuitement vêtements, chaussures, livres et denrées aux plus modestes. Cette époque vit apparaître, pendant l'hiver, le « cours du soir pour adultes », où 30 élèves vinrent apprendre et où 3 d'entre eux y apprirent à lire et à écrire. Toujours en hiver, des conférences avec projections attirèrent des gens d'ici et d'alentour, tant le travail était ralenti par le froid, et les gens curieux d'en savoir davantage.
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